Stravinski
mercredi 15 novembre
Vendôme, Le Minotaure
Cette soirée offre un regard nouveau sur deux ballets emblématiques de Stravinski (1882 – 1971) : L’Oiseau de feu, créé en 1910 à l’Opéra de Paris par les ballets russes de Serge Diaghilev, suivi par Le Sacre du printemps.
Interprété par 22 danseurs du Malandain Ballet Biarritz, un des ballets les plus actifs et talentueux de France, ce programme révèle deux esthétiques vraiment opposées.
L’Oiseau de feu porte un beau message illustré par de grandes envolées chorégraphiques dont Thierry Malandain a le secret. Puis succède le retour à la terre, au païen avec Le Sacre du printemps, réinventé par Martin Harriague, jeune chorégraphe auréolé de prix et de récompenses. Fidèle à la volonté de Stravinski, Harriague propose un rituel printanier sauvage et troublant qui puise sa force dans les appuis au sol mais aussi dans les élans sautés.
Une soirée flamboyante qui prouve, une fois de plus, la formidable technicité de ce ballet.
La presse en parle
Thierry Malandain et Martin Harriague, artiste associé au Malandain Ballet Biarritz depuis 2018, créent leur version de L’oiseau de feu et du Sacre du Printemps, offrant un programme Stravinski splendide. [...]
L’Oiseau de Feu est d’une incroyable beauté à la fois légère et passionnée, souple et d’une parfaite solidité. [...] Le Sacre de Martin dessine une force sauvage qui convient à son langage corporel. Et le plus étonnant est que sa chorégraphie convoque les notes, les instruments, la partition de Stravinski. Cette impression de confrontation et d’union est d’une grande singularité."
Malandain et Harriague, flamboyants chacun à leur manière» (...) Le premier, tout en délicatesse et en finesse, le second d’une énergie débordante doté d’un sens théâtral de la mise en scène : ils ont en commun l’intelligence des corps et de la dramaturgie.
Représentation
Thierry Malandain et Martin Harriague
Auteur de plus de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de créer un répertoire cohérent, profondément lié au Ballet et où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. Sa recherche du sens et de l'esthétique guide un style
intemporal et sobre. Celui-ci peut être grave tout autant qu'impertinent et il puise sa richesse autant
dans les racines que dans une vision renouvelée de la danse académique. Sa troupe est ainsi constituée d'interprètes ayant une formation classique et dont l'expression au travers des chorégraphies de Thierry Malandain est actuelle.
« Ma culture est celle du ballet classique et sans complexe, j'y demeure attaché. Car si je reconnais volontiers que ses codes artistiques et sociaux sont d'une autre époque, je pense aussi que cette matière héritée de quatre siècles d'histoire donne au danseur des ressources inestimables. Alors je m'amuse avec elle, devenant classique pour les uns, contemporain pour les autres, en quête simplement d'une danse que j'aime. Une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l'essence du sacré comme une réponse à la difficulté d'être.»
Chorégraphe polymorphe, Martin Harriague est tour à tour, scénographe, danseur, interprète, créateur lumière, compositeur, musicien, chanteur... et aime convoquer différentes disciplines pour explorer différents supports et formats : ballet, opéra, vidéo, défilés, petite forme, grand effectif ou encore des duos. Son écriture ne cesse de se singulariser au fil des projets personnels ou des collaborations avec d'autres artistes. Sa danse, il la voit comme une danse... qui danse. Physique, explosive, elle se veut souvent tellurique, les mouvements sont ainsi solidement ancrés dans le sol, la gravité n'est jamais loin. Et puis, animé par un sens de la dramaturgie non dénué de sarcasme, Martin Harriague cherche à donner corps aux émotions au travers d'une théâtralité assumée, et il est aisé de ressentir ce qui dans notre époque le fait vibrer positivement... ou négativement. Martin Harriague affirme d'ailleurs : « Je crois en la puissance du corps virtuose combiné à différentes formes d’art, je crois en sa capacité à changer notre perception du monde pour le rendre meilleur ».
En savoir plus : https://malandainballet.com
Équipe artistique
L’oiseau de feu
Musique Igor Stravinski Chorégraphie Thierry Malandain Costumes Jorge Gallardo Lumières François Menou
Réalisation costumes Véronique Murat, Charlotte Margnoux
Ballet pour 22 danseurs
Le Sacre du printemps
Musique et argument Igor Stravinski Chorégraphie et scénographie Martin Harriague
Lumières François Menou, Martin Harriague Costumes Mieke Kockelkorn Réalisation costumes Véronique Murat, Charlotte Margnoux
Réalisation décor/accessoires Frédéric Vadé Assistantes chorégraphe Françoise Dubuc, Nuria López Cortés
Ballet pour 19 danseurs
Souvenez-vous
La Pastorale (2022)
Coproducteurs / Soutiens
Coproduction Donostia Kultura - Victoria Eugenia Antzokia - Donostia / San Sebastián (Espagne) ; Ballet T, Chaillot - Théâtre National de la Danse à Paris ; Théâtre des Salins, Scène nationale de Martigues ; Le Cratère, Scène nationale d’Alès ; Opéra de Reims ; La Rampe, Scène conventionnée d’Echirolles ; Opéra de Saint Etienne ; Théâtre de Sartrouville ; CCN Malandain Ballet Biarritz Partenaires Théâtre Olympia d’Arcachon, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes ; Théâtre de Saint Quentin-en-Yvelines, Scène nationale ; Festival de Danse à Cannes.